Alors je dois dire que ce sac a failli avoir raison de moi!
Après avoir lutté pour trouver un galon qui finalement allait plus ou moins bien..., ma machine à coudre n'en a pas voulu!
Ce fut un refus net et catégorique... Impossible de la faire coudre. Ma machine-mule, en pleine période du non...
J'ai eu beau passé la bête sous la biche, repassé mais non, rien n'y fit!
J'ai passé des semaines en rade à regarder cet ouvrage qui me narguait. Je lui susurais en moi-même, ça va tu vas être beau, le plus beau! Patience et longueur de temps font plus que rage ni que force!! J'y arriverai, je ne renonce pas comme ça...
Puis un "héritage" d'une grand-mère a croisé ma route! Eugénie possédait une machine à coudre de compétition et malgré les années, elle n'a pas résisté une seconde, elle a passé le sac, les épaisseurs, les galons, le biais fait-maison, les perles, le jeffytex, tout!
Ce fut une révélation.
Je l'aime, je l'adore, elle m'a sauvée!
Merci Eugénie, merci Mélodie 40, merci Françoise, merci maman d'avoir pensé à moi!
Reste à savoir si j'aime ce sac...
Oui, ça a l'air bête mais j'étais persuadée tout du long qu'il serait beau, magnifique, à faire tomber!
Et je ne sais pas si ce sont les difficultés que j'ai rencontrées, si je l'ai trop chargé, si c'est parce que je ne vois que les imperfections
mais nous allons devoir nous apprivoiser.
Et son nom, To be slave... me laisse songeuse
Mais qui a dit que les plus belles histoires devaient être des coups de foudre?
Pas à pas, se découvrir, c'est pas mal non plus, non?
En tout cas, j'en connais une qui elle l'a adopé et ce n'est pas pour me déplaire!